Un portrait de Mohamed Zinet
par Lamine Ammar-Khodja
En partant du cas de Mohamed Zinet, cinéaste et acteur algérien, auteur d’un film culte intitulé Tahya ya Didou, ce petit texte poignant et percutant est une réflexion plus globale sur la condition de cinéaste du sud, la liberté de création et la nécessité de développer des formes singulières loin des schémas dominants.
Au lieu de croire en une dichotomie entre grand et petit cinéma, ne serait-il pas plus juste de croire qu’il y a un cinéma vivant et un cinéma mort ?
un cinéma de musée et un cinéma qui crépite ?
un cinéma de taxidermie et un cinéma qui vibre ?
un cinéma du déjà-vu et un cinéma de l’inconnu ?
Dans ses incessantes recherches de filiations conscientes ou inconscientes d’une génération perdue en quête de repères, Zinet aurait pu être pour beaucoup d’entre nous cet oncle aimant qui vous tend une main bienveillante pour vous empêcher de vaciller dans un monde hostile.
Prix : 500 da/5 euros
السعر:500 دج/5 أورو